Papa, oh papa! dis moi le monde.
pourquoi des personnes sont si dépourvues,
celui-la allongé par terre dans la rue,
vieille femme sur le bitume qui a faim
pourquoi ne leur donne t-on pas assez de pain?
Tu sais Melinda le monde est bien compliqué
beaucoup ne regardent pas ils sont trop pressés
Mais demain, demain les hommes enfin éduqués
trouveront les solutions pour l'améliorer
Papa, oh papa dis moi le monde
pourquoi faut-il que les hommes fassent la guerre
celui-là innocent, une balle dans le cœur
une mère et son enfant enlacés par terre
Au nom de quoi faut-il nous apprendre la peur
Tu sais Melinda le monde est bien compliqué
Les hommes se sont toujours battus par intérêt
Mais demain, demain les hommes enfin éduqués
trouveront les solutions pour l'améliorer
Papa, oh papa dis moi le monde
pourquoi tant de gens doivent quitter leur maison
celui-là, embarqué, meurt noyé dans l'onde
peux t-on leur trouver place dans notre monde
ensemble nous pouvons agir avec raison
Tu sais Melinda le monde est bien compliqué
Des pays sont dans la misère et dévastés
Mais demain, demain les hommes enfin éduqués
trouveront les solutions pour l'améliorer
Papa, oh papa dis moi le monde
pourquoi certains hommes sont-ils si opulents
celui-là ne peut pas nourrir tous ses enfants
n'a t-on pas de quoi donner à tout indigent
que peuvent faire les riches de tout leur argent
Tu sais Melinda le monde est bien compliqué
tant de personnes vivent dans l'avidité
Mais demain, demain les hommes enfin éduqués
trouveront les solutions pour l'améliorer
Papa, oh papa dis moi le monde
pourquoi des gens détruisent et tuent la nature
celui-là sans appareil ne peut respirer
n'a t-on pas fini de saccager nos forêts
que ferons nous sans eau, air ni nourriture
Tu sais Melinda le monde est bien compliqué
Te l'expliquer reviendrait à s'en excuser
mais toi,toi et tes frères vous êtes l'espoir
rien n'est désespéré, vous aurez le pouvoir
Inspiré d'une chanson d'Uriah Heep
vendredi 2 février 2018
Dis moi le monde!
Les Taupes
Je plonge dans le trou béant, ce matin
rejoindre mécaniquement ce monde souterrain
La nouvelle génération de taupe, nous sommes
marchant dans ces galeries creusées par les hommes.
Sur le quai tous regardent le tunnel sombre
d’où va surgir le bruyant serpent de métal
qui ouvrira ses gueules vomissant le bétail
emmenant sa nouvelle cargaison vers l'ombre.
Une femme pleure mais personne ne la regarde
Elle est triste, elle a eu une mauvaise nouvelle?
Son mari l'a quitté pour une plus belle?
Une maladie lui prend le fils qu'elle garde?
Personne dans ce lieu ne saura la raison.
Les gens baissent la tête de peur qu'on les toise.
Ils ne veulent pas se dévoiler, montrer leur prison.
Ne pas paraître comme ceux que leur regard croise
Un jeune monte, la musique en serre-tête
les yeux roulant sur le jeu de sa console
Il est le pendant des personnages, de ses idoles
Propulsé dans un monde qui le ballotte, l'entête.
Continuant son trajet malgré les bousculades
Il ne retiendra que le bruit, les roucoulades
de ses écouteurs et les images de l'ordinateur
S’en allant laissant les gens à leur torpeur.
Cette jeune femme qui tranquillement se maquille
Il y a dix ans elle n'aurait pas osé cette fille.
Aujourd’hui pour elle le métro est l'espace temps
Plus chez elle, pas au travail elle prend l'instant.
Avec dextérité malgré les secousses elle s'embellit.
Elle doit faire bonne figure, ôter les rides de la nuit.
De mascara et de fond de teint elle gomme, aplanit
Deux stations encore et le miracle s'accomplit.
Cette petite vieille qu'en finit pas de parler.
Elle houspille, bouscule les gens invités.
Critiquant la publicité parlant de sexualité
Elle prend à partie, nous force à l'écouter.
Ceux qui ne la connaissent pas sont étonnés.
Mais ce qu'elle dit n'est pas dénué de certitude
Ce sont des vérités basiques des choses sensées
Elle prend le choix de les crier pour éviter la solitude
Ce mendiant qui chaque jour sort sa rengaine.
Un discours auquel lui ne croit même pas
Réclamant quelqu’argent pour un repas
Grâce à nous il sentira moins la haine
Chaque jour le propos s'enrichit d'un couplet.
La maladie, le chômage, le malheur au complet
Rendant les gens complices de ses ennuis
Il part nous laissant finir notre nuit
On n'est jamais si seul que dans une foule
Si différents et pourtant si proches
On voit les gens, on les croit moches
Pourtant en dedans il y a un cœur qui roule.
Le métro poursuit sa couse infernale
Un virage les corps s'entrechoquent, se touchent
Une décharge électrique des sourires débouchent
Un souvenir doux restera de cette heure matinale
Léonard
Et Léonard pleure sa musique lancinante
Des images volent dans mon imaginaire
Me nourrissant de sa poésie enivrante
Je communie ne comprenant que son air
Plus que les mots la musique déclame
Je me suis forgé une poésie à écouter
Ces chansons que l'on disait sans âme
Je les recréées en moi pour m'évader.
Et Léonard chante Marianne
Il s'illumine et s'enflamme
il est prêt à vendre son âme
Et Léonard s'enfuit avec Suzanne
La musique m'a permis la survie
Une nourriture, un souffle, un besoin
Dans mon parcours elle m'a suivit
M’accompagnant, m'envoutant au loin
Et Léonard chante l'oiseau sur le fil
Il réclame un peu de liberté
Des âmes il change le profil
S’envolant vers l'éternité.
Uriah Heep
Nous roulions sur la route des vacances
la cassette nous inondait d'envolées d'Uriah Heep
La Simca 1000 blanche filait sa route
Derrière trois copains, copines silencieux
Nous étions en communions tous les cinq
La musique, le soleil et la route
Des moments qu'on ne voudrait jamais quitter
Au loin la mer et l’horizon de liberté
Ce sont nos premières vacances, les études finies
Nous allons camper dans les dunes de sable blond
Un parfum de vie m'envahit, le monde m'appartient
Tous ces efforts enfin récompensé et toi.
Uriah heep continue à déverser ses mélodies
J’approche ma main de la tienne et à jamais
Fuir le monde étourdissant, on aurait pu
On aurait peut être du, la vie parfois
Bascule sur un coup de tête, une idée
Uriah heep chante pluie dans mes larmes
Voilà un instant avec toi et déjà les pleurs
C’est fou ce que la musique a sur moi comme effet
je me souviendrai et n'oublierai jamais.
Rain, rain, rain, in my tears
Measuring carefully my years
Shame, shame, shame, in my mind
See what you've done to my life
Rain - Uriah Heep
Crépuscule
Le bourdonnement d'un vol de libellule
dans les grandes herbes autour de l'étang
qui se pose sur un coquelicot rouge sang
le soleil couchant annonce le crépuscule
l'étang reflète une beauté du monde
que la truite dorée d'un bond a froissé
faisant des grands cercles sur l'onde
puis plongeant dans l'abîme angoissé
au loin une vache déchire le silence
d'un meuglement qui résonne à l'aventure
l'ombre envahit le jour redessinant la nature
avant de l'enfermer dans un noir intense
l'horizon s'enflamme derrière la colline
le jour se meurt dans ce bain de sang
la vie que la nuit emprisonne attend
espérant de nouveau que l'aube la câline
Je quitte la route laissant derrière moi
un peu de ma jeunesse perdue
mais fort de l'expérience acquise en soi
repartirai dans cette course éperdue
L'éternité
Elle est partie sans bagage
s'en est allée sans pleurer
s'élevant dans les nuages
afin de mieux nous regarder
Les pluies sur nous auront un peu d'elle
Une goutte, une larme qui saura
le souvenir, tout de suite, reviendra
et son sourire comme une étincelle
La vie, la mort des histoires d'homme
comme Eve qui mange la pomme
le paradis ici n'est plus qu'un rêve
Maintenant elle le connait Geneviève
Demain qui sait peut être plus vite
on se retrouvera, on sera quitte
la vie, la mort plus d'importance
l'éternité sera notre distance.
Il a y a des jours.
il a y a des jours.. J'aimerais me vider la tête voyager le cœur en fête m'envoler dans les étoiles du ciel faire briller sa toi...
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